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Interview Maïté Cosserat

15 Juin 2016 Autre

Installée avec sa famille à Sydney depuis décembre 2013, Maïté a d’abord occupé un emploi dans l’évènementiel et la communication jusqu’à ce qu’elle décide quelques années plus tard de lancer son propre business… Maman et entrepreneuse, Maïté est en Australie ce que l’on appelle une « mumpreneur ». Nous l’avons rencontrée et elle nous raconte son parcours…

De l’installation à la remise en question professionnelle

[FICHE D’IDENTITÉ]

  • Habite à Sydney
  • Statut pro : entrepreneur
  • Secteur d’activité : santé / bien-être
  • Situation perso : famille
  • A déjà vécu une expérience d’expatriation
  • Arrivée en Australie en : décembre 2013
  • Visa à son arrivée : visa 457
  • Son visa maintenant : visa 457
  •  

Maïté est arrivée en Australie avec sa famille, mari et enfants. Emménager à l’étranger n’était pas une première pour Maïté qui avait déjà vécu une première expérience d’expatriation : « Avant d’arriver en Australie, j’ai vécu à Singapour pendant presque 6 ans. C’était ma première expatriation et c’est celle qui a été la plus dure car j’ai dû quitter ma famille et mon travail en France, m’adapter à une nouvelle culture (avec ses nombreux codes qu’il faut comprendre et respecter) ainsi que parler une autre langue que je ne maîtrisais pas bien à l’époque. Il m’a fallu plus de 6 mois avant de prendre mes repères et me sentir à l’aise. Quand je me suis installée à Sydney en décembre 2013, j’avais déjà tous les réflexes que l’on peut avoir quand on arrive dans un nouveau pays : inscription au consulat et aux écoles, recherche d’activités en français, démarches administratives… ce qui a rendu les choses bien plus faciles ! Je pense quand même que chaque nouvelle expatriation est un challenge et il faut du temps pour s’y faire. »

Maïté s’est très vite sentie à l’aise dans sa nouvelle vie australienne, notamment grâce à l’accueil chaleureux qu’elle a reçu de la part des Australiens et grâce aussi au principe égalitaire du ‘mateship’ si cher à la culture australienne : « J’aime particulièrement le fait de ne pas se sentir jugé. Peu importe qui on est, d’où on vient et ce qu’on fait comme métier, il y a toujours une place pour chacun ici. Je sais que certains Français ne partagent pas la même vision que moi et n’ont pas toujours eu que des expériences positives mais c’est mon ressenti. »

S’installer dans un pays c’est aussi être observateur d’un nouveau mode de vie que l’on doit s’approprier et respecter : « A partir du moment où on veut s’installer dans un nouveau pays, je pense qu’on se doit de faire des efforts et respecter les règles locales, les coutumes, les gens… C’est à mon sens la clé d’une bonne intégration ! »

Pendant ses premières années à Sydney, Maïté a pu poursuivre une activité professionnelle dans son domaine (communication et évènementiel) tout en se consacrant à ses enfants en bas âge, sa priorité. Consciente de ne pas vouloir laisser filer son devenir professionnel, elle a commencé à réfléchir à son avenir qui devait combiner épanouissement personnel et nouvelle carrière. Maïté avait déjà en tête son prochain métier dont elle savait qu’elle pourrait concilier avec sa vie de famille.

Praticienne en Neurofeedback

Maïté a découvert la pratique du Neurofeedback il y a quelques années. Convaincue par cette approche et les résultats obtenus sur la santé, elle décida de suivre une formation professionnelle pour devenir praticienne.

Le Neurofeedback est une technique qui s’appuie sur la capacité du cerveau à se réparer lui-même lorsqu’il est informé de ses dysfonctionnements. Pratique encore peu connue y compris en Australie, Maïté nous en explique les contours : « Le Neurofeedback est une technique de pointe issue des neurosciences dont le principe est d’entrainer le cerveau à savoir utiliser ses propres capacités d’amélioration ainsi que son aptitude à corriger ses dysfonctionnements. Le Neurofeedback entraine le cerveau à s’auto-réguler. Les résultats s’observent progressivement et au fur et à mesure des séances, dans les domaines physiques et psychologiques tels que les douleurs chroniques, les migraines, les acouphènes, les addictions et aussi le stress, les troubles du sommeil, le manque de confiance en soi, l’hyperactivité (TDA), ou les problèmes d’apprentissage pour n’en citer que quelques uns. Aucun courant électrique n’est envoyé au cerveau et aucune manipulation n’est effectuée. En Neurofeedback on utilise l’audition comme mode de communication avec le cerveau ; c’est pourquoi les séances se déroulent en musique avec un casque sur les oreilles. Lorsque la musique s’interrompt, elle signale au cerveau un dysfonctionnement. Il est alors capable d’agir lui-même.»

Pour se lancer en Australie, Maïté dut entamer la procédure de création d’entreprise, qui s’effectue en ligne en quelques minutes. La démarche est si simple et rapide que beaucoup diraient qu’à elle seule elle constitue déjà un encouragement pour celles et ceux qui envisagent de monter leur business ! D’autres aspects étaient bien sûr à prendre en compte : « Je dois dire que monter mon activité a été plus simple que ce que je pensais. Bien évidemment il y a tout le travail de réflexion en amont qui prend du temps quelque soit l’endroit où vous vivez (création d’un site internet, de prospectus, recherche d’un lieu où exercer, publicité, etc.). Une fois que l’on sait exactement ce que l’on veut faire, les démarches administratives sont assez rapides ici. Je me suis également rapprochée d’une amie australienne qui m’a donné toutes sortes de conseils au niveau bancaire, marketing, etc. Elle m’a aidée à remplir ma demande d’ABN* (dans la mesure où mon activité était un peu particulière et je n’étais pas complètement certaine de cocher les bonnes cases). J’ai également contacté un ‘tax agent’ qui m’a renseignée sur la déclaration d’impôts et la GST (la TVA en Australie). Il sera d’ailleurs en charge de mon dossier (un souci de moins à penser !). Une fois la demande d’ABN acceptée, c’était le début d’une belle histoire qui allait commencer. »

*ABN : Australian Business Number, en Australie c’est le numéro d’enregistrement d’une entreprise.

Être mumpreneur

Poursuivre ses ambitions professionnelles, se rendre disponible pour ses enfants en fonction de leurs horaires, s’occuper plus largement de sa famille, quand on est deux parents qui travaillent, tous ces aspects requièrent une bonne organisation et même parfois des talents de jongleur !

Les mumpreneurs sont de plus en plus nombreuses en Australie. Ce choix correspond souvent à un tournant professionnel pour certaines femmes qui souhaitent poursuivre leur carrière tout en conservant une flexibilité pour pouvoir s’occuper de leur famille.

Maïté devenue mumpreneur nous en dit plus sur la manière dont elle concilie vie de famille et vie professionnelle et comment elle parvient à trouver un équilibre entre les deux : « En créant soi-même son activité, on a le choix – dans une certaine mesure – des jours et horaires de travail, des jours de vacances. Quand je me suis lancée, j’ai pris beaucoup de temps à réfléchir sur mes horaires d’ouverture car il me fallait trouver un équilibre entre la demande de mes clients et ma famille. Il n’était pas question de retomber dans des horaires complètement décalées et reproduire les mêmes erreurs qu’avant (on peut vite se faire avoir !). Mes enfants finissant l’école à 15h30 tous les jours, j’ai donc dû concilier les heures de sorties de l’école, les activités extra-scolaires, les activités de mon mari et en faire un programme qui tienne la route. Au final, j’ai choisi de travailler le samedi plutôt qu’en soirée et préserver le mardi et le dimanche à des activités personnelles et familiales. J’ai trouvé, me semble-t-il, un bon équilibre pour que tout le monde s’y retrouve. »

Le défi de l’expatriation

Maïté le sait, un jour elle sera peut-être amenée à rentrer vivre en France ou poursuivre l’aventure de l’expatriation dans un autre pays. A chaque changement de cap, l’avenir professionnel du conjoint qui suit est remis en question. Cette réalité a fait partie de sa réflexion quand elle a lancé son projet : « L’intérêt de monter une activité comme la mienne, c’est qu’elle est tout à fait exportable. Je n’ai qu’à glisser mon ordinateur portable et quelques accessoires dans ma valise et c’est parti vers de nouvelles aventures ! C’est aussi ça qui m’a poussé à changer de métier, cette envie de pouvoir continuer quelque chose quel que soit l’endroit où je vais. Depuis 2008 je suis mon mari autour du monde, et je ne sais jamais de quoi demain est fait, alors il fallait bien que je trouve mon petit fil rouge à moi, quelque chose qui puisse me suivre et s’enrichir des expériences passées, et me permette de m’épanouir. Le principal obstacle que je rencontrerai sera de me mettre en règle avec le prochain pays en termes de création d’entreprise, de reconnaissance des diplômes, d’impôts, etc. Mais quel bonheur de me dire que je ne serai pas obligée de renvoyer des CV partout. Monter une activité comme celle-là n’a pas toujours été facile. Plusieurs fois j’ai douté, plusieurs fois j’ai failli renoncer… Et je me suis accrochée et aujourd’hui je suis ravie de ce que j’ai réussi à entreprendre, ravie d’avoir eu le courage de me lancer dans ce projet et ravie de voir l’impact positif que cela a dans ma vie. »

Ses recommandations

♥ Une promenade : Sydney Park – Le Lieu vient d’être refait à neuf et mérite vraiment le détour. Adapté à tout âge !
♥ Une plage : Little Bay – Je trouve cette plage très agréable. C’est un petit coin de paradis, parfait pour le snorkelling ou pour les enfants qui n’aiment pas les grosses vagues ! Par contre, elle n’est pas surveillée.
♥ Aller boire un café : MCA, Museum of Contemporary Art – Tout en haut sur la terrasse. La vue est superbe.
♥ Un restaurant : Aqua – Le restaurant se situe au niveau du Luna Park et a une vue imprenable sur l’Opéra de Sydney. Idéal quand on veut faire plaisir à la famille ou aux amis de passage. Un peu cher !
♥ Une boutique  : Healthy life – leader de la distribution de produits de santé en Australie !

Le mot de la fin

« Je crois que pouvoir vivre quelques années à l’étranger est une véritable chance. Cela permet de découvrir de nouveaux horizons et rencontrer de nouvelles personnes. On se remet aussi en question sur toutes sortes de choses, on vit différentes expériences et au final on en sort grandi. Le voyage est quelque chose que je conseille à tout le monde. Pour ma part, je me sens plus en phase avec moi-même, plus sereine et plus confiante depuis que je suis en Australie (je ne pourrais dire malheureusement si cela est dû au lieu ou à la maturité !!!).
En tout cas, je n’ai plus peur du changement ou d’échouer. J’ai envie de profiter de chaque instant et aller de l’avant…. Vivre et ne pas regretter. »

 

https://frenchinoz.com/2016/06/15/maite-mumpreneur-en-neurofeedback/

EDITO

Je suis passionnée depuis plusieurs années par les Neurosciences, le fonctionnement du cerveau, et la relation entre le corps et l'esprit.

Grâce à ce blog, je souhaite partager avec vous mes expériences, mes recherches et mes découvertes sur plusieurs thèmes tels que : le stress/l'anxiété, le bien-être, les fonctions cognitives, la santé, le développement personnel, le bonheur, la pédagogie, la résilience, etc.

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